Trente ans après Tchernobyl et cinq ans après Fukushima, ce film lève le voile sur la vie en territoires contaminés, où le taux de radioactivité est bien au dessus de la normale. Ce documentaire donne un accès exclusif à ces « zones grises », regroupant des millions de personnes, sur des milliers de km2. Les téléspectateurs sont immergés dans le quotidien des locaux, à travers la Biélorussie, la Norvège, le Japon et l’Ecosse.
En France, 75% de l'électricité provient du nucléaire. Un cas unique au monde. Une dépendance qui mène aujourd'hui l'entreprise publique, EDF, tout droit à la faillite. Le nouveau réacteur français, l'EPR, accumule les retards de livraison et son coût se chiffre en dizaines de milliards d'euros. Pourtant la France s'entête à en poursuivre le développement ce qui, au sein même d'EDF, suscite de violentes oppositions.
La catastrophe de Fukushima a relancé le débat sur la dangerosité de l'énergie nucléaire et la transparence des exploitants de cette industrie. A la demande des instances européennes, la France s’est engagée à procéder à des tests dans toutes ses centrales pour un état des lieux de la sécurité des installations. Plus de 1000 incidents ont été recensés l'an dernier sur le territoire français. En cause : le recours massif à la sous-traitance dans le monde de l'atome.
En 1972, alors que le gouvernement australien refuse de rendre leur terre aux Aborigènes, 4 jeunes indigènes décident d'occuper les jardins du parlement. La « Tente Ambassade Aborigène » est créée, le mouvement Black Power réclame la souveraineté et des droits fonciers pour tous les Aborigènes. 40 ans plus tard, en 2006, l'Australie n'a toujours pas signé de traité avec sa première nation et veut créer la plus grande poubelle nucléaire du monde à Muckaty, une terre sacrée.
